À côté de Benoît XVI, sosie officiel de l’empereur maléfique de Star Wars, le Pape François fait figure de star de la communication, et apparaît comme un réformateur prêt à ouvrir l’Église aux pauvres pêcheurs jusque-là exclus comme les divorcés et les homosexuels.

Benoît XVI, sosie officiel de l’empereur maléfique de Star Wars

Cependant ne nous réjouissons pas trop vite et regardons ces déclarations de plus près.

Le Pape François et l’homosexualité

Prenons la position d’ouverture supposé du Pape François sur l’homosexualité :

Si une personne est gay et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour la juger ?

Jusque là tout va bien, mais rien n’évolue dans la doctrine officielle. Le catéchisme de l’Église catholique en effet exprime le respect des personnes homosexuelles, mais rejette l’acte sexuel entre personnes du même sexe, considéré comme « intrinsèquement désordonné ».

Les homosexuels sont les bienvenus dans l’Église, mais sont appelés à être chastes.

Quant au mariage, pas la peine d’y penser. Interrogé sur le sujet, le Pape François a déclaré :

Vous savez parfaitement la position de l’Église.

C’est tout un art de juger en prétendant respecter, et de faire de l’homophobie ordinaire déguisée en ouverture.

Le Pape François et l’avortement

La seule pensée que des enfants ne pourront jamais voir la lumière, victimes de l’avortement, nous fait horreur.

Voilà, tout est dit.

Plutôt facile, non ? Il ne sera jamais confronté à une grossesse non désirée pouvant mettre en péril sa santé, ses études, sa carrière. Il peut se permettre de faire dans le sentiment à propos de processus biologiques se déroulant dans le corps des femmes, et de penser en terme d’enfants ou de bébés plutôt que d’embryons.

Et quid des enfants qui ne pourront pas voir la lumière parce que leurs parents ne se sont jamais rencontrés, ou bien utilisent des moyens de contraceptions ? N’est-ce pas là une horreur incommensurable ? Bien sûr que non…

Car la question n’est pas là. La condamnation de l’avortement est une question de contrôle des femmes. Qu’elles aient une sexualité et procréation qui rentre dans le rang, ou souffrent des conséquences.

Conclusion

En vérité, je vous le dis, rien de nouveau sous la coupole. Le Pape François a beau montrer une façade d’ouverture, les doctrines catholiques sont toujours aussi oppressantes pour les femmes et les homosexuels.